À propos
Diplômée d’État et habilitée "Musées de France", j’interviens sur les tableaux, les décors peints et les miniatures issus de collections privées et publiques (Musée Pierre Loti de Rochefort, Musée Sainte-Croix de Poitiers, Musée national de la Marine, Musée d’Arts de Nantes, Mairie de Saujon, Mairie de La Rochelle...).
J’exerce mon activité à Rochefort dans un atelier partagé avec un conservateur-restaurateur de peintures, David Pacaud, avec lequel je collabore pour des chantiers de grande envergure (Plafond de la Mosquée de la Maison Pierre Loti Classé MH, Église de la Jarrie, Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle).
Notre local professionnel situé au 12 impasse Joseph répond aux exigences de sécurité et de protection relatives à notre profession.
Il m’arrive de solliciter, suivant les besoins qui gravitent autour d’une même œuvre, des spécialistes d’autres disciplines mais aussi des artisans dans l’encadrement d’œuvres d’art, des bijoutiers et des ébénistes, des historiens de l’art et des théologiens, ainsi que des chimistes.
Formation
2007-2010
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
MASTER 2 - Conservation-Restauration des Biens Culturels.
Mémoire de fin d’études : « L’exercice de la reproduction : dans l’intérêt de l’artiste et du conservateur-restaurateur », sous la direction de William Whitney.
Stage de fin d’études à l’atelier de conservation-restauration des peintures des Musées d’Art et d’Histoire de Genève, sous la direction de Victor Lopes.
2004-2006
LICENCE 3 - Histoire de l'art et archéologie.
Université de Poitiers
Déontologie
La prise de conscience que la réalité matérielle de l’œuvre est aussi importante que sa dimension esthétique nous conduit aux notions de conservation et de restauration.
La restauration regroupe les opérations visant à améliorer l’aspect esthétique de l’œuvre dans le respect de son histoire. Son objectif n’est ni de l’embellir, ni de lui redonner son aspect originel.
La conservation sera toujours privilégiée par rapport aux interventions de restauration. Elle inclut les actes qui vont retarder les altérations naturelles ou accidentelles par la conservation préventive (contrôle de l’environnement) et la conservation curative (retarder le vieillissement).
Le concept de restauration minimale fondé par Paul Philippot est dans tous les cas suivi : la restauration sera la moins interventionniste possible, évitant surtout des pratiques de rentoilages traditionnels ainsi que des pratiques de doublages.
Les choix et les décisions de prévention, conservation et restauration sont prises en concertation avec le responsable de l’œuvre et les interventions sont toujours effectuées sous son contrôle ; contrôle qui peut se doubler de celui du chimiste (le laboratoire) si besoin. Le suivi des échanges est donc primordial entre tous les acteurs.
Nos interventions répondent enfin aux exigences fondamentales de la restauration moderne fondées par Cesare Brandi et Paul Philippot : stabilité, lisibilité et réversibilité.